23 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES NISSAN 350Z 313ch
MOTEUR
Type: 6 cylindres en V à 60°, 24 soupapes 2x2 arbre à cames en tête + admission et échappement à calage variable
Position: longitudinal AV
Alimentation: Gestion intégrale Nissan EGR
Cylindrée (cm3): 3 498
Alésage x course (mm) : 95,5 x 81,4
Puissance maxi (ch à tr/mn): 313 à 6 800
Puissance spécifique (ch/L): 89,47
Couple maxi (mkgà tr/mn): 36,5 à 4 800
Couple spécifique (mkg/L): 10,43
TRANSMISSION
AR + autobloquant (viscocoupleur) + ESP et ASR (déconnectables)
Boîte de vitesses (rapports): 6 manuelle
POIDS
Données constructeur (kg): 1 538
Rapport poids/puissance (kg/ch): 4,91
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm) : Disques ventilés AV (ø 324 mm) + étriers Brembo fixes 4 pistons et Disques ventilés AR (ø 322 mm) + étriers fixes 2 pistons + ABS + AFU + EBD
Pneus Av-Ar: Bridgestone Potenza RE050A AV 225/45 R18 et 255/40 R 18 AR.
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h): 250
400 m DA: 14"5
1 000 m DA: 25"7
0 à 100 km/h: 6"2
0 à 200 km/h: 21"1
CONSOMMATION
Moyenne (L/100 Km): 11,5
Z(E) BOSSE !
Certaines autos sont comme ça, indémodables ou presque ! Pourtant, malgré le charme toujours intact de son coupé 350 Z, Nissan s'est remis à l'ouvrage pour lui donner un coeur revu plus puissant et, sur le papier, plus performant avec désormais 313 ch. Pour le reconnaître, c'est assez simple, le Z a pris une bosse sur le capot. Si le résultat reste mesuré en améliorations, le prix est toujours canon, la ligne envoûtante, le comportement sportif et ce V6 qui chante, chante...
L'histoire sans fin ? Pas tant que ça, puisque le coupé 350 Z n'est commercialisé chez nous que depuis 2004, sa carrière est donc encore récente malgré ses quatre bougies. Pourtant, c'est déjà une vraie saga que Nissan nous a proposé sur cette GT avec un coupé, puis un roadster, une série spéciale Z 35th anniversary puis une évolution moteur à 300 ch. Dernièrement, présenté au salon de Genève en mars 2007, le coupé 350 Z reçoit une nouvelle mécanique dont Nissan se félicite du travail accompli. Alors ? Nouveauté réelle ou simple évolution de la saga....
DESIGN
Extérieurement, impossible ou presque pour le néophyte de deviner qu'il s'agit de la dernière évolution du coupé 350 Z et ses 313 ch. Seul signe distinctif dicté avant tout par sa principale évolution : sa bosse sur le capot qui lui confère un peu plus d'agressivité. Encore que le coupé japonais n'en n'avait pas réellement besoin tant sa ligne reste toujours aussi désirable et sportive. Depuis 2004, tous les "Z" vendus sont donc très similaires à quelques détails près...
L'habitacle évolue peu également. On note que le compte-tours est nouveau dans sa graduation qui va désormais jusqu'à 9 000 tr/mn et un zone rouge qui démarre ) 7 500 tr/mn contre 7 000 tr/mn sur la version 300 ch. La position de conduite reste toujours aussi typée GT pour le plus grand plaisir de tous. Si la finition reste toujours un peu trop plastique, à moins de 37 000 euros, le coupé 350Z est bien seul au monde en Europe à prestations identiques. Du coup, on lui pardonnera volontiers ses plastiques plus adaptés aux conducteurs de l'oncle Sam...
MOTEUR
L'ancien V6 de 300 ch à la dénomination VQ35 DE devient donc VQ35 HR (High Revolution). Pourquoi une telle évolution peut-on se demander pour le Nissan 350 Z ? Tout simplement il partage sa mécanique avec la Nissan Skyline et comme cette dernière a profité de ce "HR", pas question pour le coupé sport de Nissan d'y couper. Tant mieux ? Oui et non. Techniquement c'est intéressant puisqu'un
travail considérable a en effet été opéré sur ce bloc qui se démarque avant tout par un refrain désormais bien connu et toujours apprécié des mélomanes aux tympans avertis. Le bloc moteur a été renforcé pour réduire les vibrations tandis que paliers et vilebrequins sont plus grands et solides. Le bloc moteur est ainsi réhaussé de 8,4 mm et son taux de compression passe à 10,6. Toute la partie admission et échappement a été revue avec notamment de nouveaux collecteurs d'échappement 3 en 1 à tubulures de section égales (Cf. photo). L'équipage mobile du haut moteur est donc nouveau avec des nouveaux pistons avec jupes assymétriques, un nouveau système de calage variable de l'admission et de l'échappement (eCVTVS) dont la technologie fait appel à l'électromagnetisme. Le refroidissement est amélioré, les bougies à l'iridium sont nouvelles et des nouvelles boîtes à air au nombre de deux sont désormais chargées d'apporter de l'air frais dans le mélange. Une nouvelle barre anti-rapprochement est de la partie, plus proéminente, imposant ainsi le bossage du capot. Ce V6 offre donc 13 ch de plus à un régime moteur supérieur, tandis que le couple progresse lui aussi mais à un régime plus élevé. Les performances restent donc très similaires avec 6"2 au 0 à 100 km, et 25"7 au km DA. La vitesse maxi est limitée à 250 km/h. La boîte ne change pas conservant ses 6 rapports et sa commande et l'embrayage demeurent durs à manipuler rendant vite fatiguant les trajets urbains quotidiens. Le coupé 350 Z assure une conduite ferme et virile qui est des plus plaisantes mais en toute circonstance...
CHASSIS
Rien change pour les dessous et heureusement tant le coupé japonais est plaisant à piloter... pardon à conduire ! Sa direction reste directe et précise avec un bon feeling, l'amortissement reste certes ferme mais permet de conserver un roulis maîtrisé malgré les près de 1,6 tonnes sur la bascule (!). Le moteur positionné sur le train avant et la boîte derrière assurent une répartition des masses idéales pour une GT à moteur avant et rappelle la disposition de GT qui ont marqué par leur efficacité à Zuffenhausen : Porsche 928, 924, 944, 968. Les quatre freins à disques ventilés pincés par des étriers fixes Brembo sont très suffisant sur route ouverte et un peu juste sur circuit avec une conduite vraiment musclée. Cerise sur le gâteau, un autobloquant à vicocoupleur est monté de série le tout avec une électronique "de cerbère" déconnectable. Le rêve ou presque car on fait ce qu'on veut du "Z" à condition d'avoir quelques notions de pilotage, le tout ponctué par les gargarisme du V6... Divin ! Et à moins de 37 000 euros, le Z est tout seul
:: CONCLUSION
Autant l'avouer tout de suite, les évolutions mécaniques apportent certes un petit plus, mais c'est ténu et il faudra solliciter ce V6 sonore à souhait dans ses retranchements pour mesurer et apprécier le travail des ingénieurs japonais. Ligne et châssis inchangés, habitacle qui évolue par de très discrètes touches, mais on en demandait pas plus, surtout à ce prix canon ! C'est bien simple, la concurrence à est à 6 000 euros de plus minimum. Pas de doute, cette Nissan, c'est Z(e) Boss(e