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 MAZDA MX5 NB FL 1.8I (2001 - 2005)

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badboys66
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badboys66


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MAZDA MX5 NB FL 1.8I (2001 - 2005) Empty
MessageSujet: MAZDA MX5 NB FL 1.8I (2001 - 2005)   MAZDA MX5 NB FL 1.8I (2001 - 2005) EmptyMer 21 Avr - 13:48

MAZDA MX5 NB FL 1.8I (2001 - 2005) Mx5mk210

9 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES MAZDA MX-5 NB FL 1.8i
MOTEUR
Type: 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 2 arbres à cames en tête
Position: longitudinal AV
Alimentation: Injection électronique
Cylindrée (cm3): 1 840
Alésage x course (mm): 83 x 85
Puissance maxi (ch à tr/mn): 145 à 7000
Puissance spécifique (ch/L): 76,08
Couple maxi (Nm à tr/mn): 164 à 5000
Couple spécifique (mkg/L): 8,96
TRANSMISSION
AR+ différentiel Torsen
Boîte de vitesses (rapports): 5 manuelle
POIDS
Données constructeur (kg): 1025
Rapport poids/puissance (kg/ch): 7,32
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm): Disques ventilés AV et disques pleins AR
Pneus Av-Ar: 195/50 R 15
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h): 205
400 m DA: 16,3
1 000 m DA: 29,7
0 à 100 km/h: 8,2
0 à 200 km/h: ND
CONSOMMATION
Moyenne (L/100 Km): 10

DANS LA CONTINUITE…
La Mazda Mx5 a remis au goût du jour le concept de petit roadster sportif abordable qu'avaient popularisé avec succès les constructeurs anglais Triumph et MG jusqu'à l'orée des années 80'. Le succès initial, tout autant dû aux qualités intrinsèques de la Miata qu'au manque flagrant de prétendantes sur ce marché ressuscité, fût tel que de nombreuses concurrences vinrent rapidement défier la petite japonaise qui se vit contrainte d'évoluer pour demeurer numéro 1. Après un profond remaniement effectué en 1998 (génération NB), la Miata devenait plus bourgeoise tout en conservant ses qualités premières de plaisir de conduite. Evoluer sans se renier, tel était le mot d'ordre du premier restylage de la Mx5 (FL pour Face Lift) en 2001
Grâce à sa bouille à la fois moderne et pourtant très proche des canons stylistiques des années 60 le succès de la première Mx-5 (Miata aux USA) lancée en 1989 fût immédiat, Mazda n'arrivant pas à suivre la demande durant les premiers mois au point que l'ont vit des modèles d'occasions s'échanger à un tarif supérieur au tarif catalogue. Introduit en 1998, le modèle MkII ou NB (appellation non contrôlée) abandonnait les phares escamotables tout en s'embourgeoisant légèrement par rapport au premier modèle. S'en suivait trois ans plus tard un restylage léger (série FL pour Face Lift) qui améliorait encore le confort tout en restant fidèle au concept original. L'apparition du la nouvelle Mx-5 (NC) en 2005 et de sa version restylée (NC FL) ces derniers mois nous donne l'occasion de jeter un œil sur l'avant dernière évolution d'un modèle désormais mythique. La MX5 dite " type FL " s'inscrit dans la continuité logique de la MK2. Il ne s'agit pas réellement d'un nouveau modèle mais d'une amélioration du modèle existant afin de rester au contact des BMW Z3, MG TF (évolution équivalente à celle de la Mazda pour la MG F), Toyota MR et autres Fiat Barchetta. Sans compter la déferlante des CC (Mercedes SLK et surtout Peugeot 206 CC). Mieux équipée, plus confortable que sa devancière elle conserve tout de même les qualités qui firent le succès de la mx5 tout en la rendant encore plus vivable au quotidien.

DESIGN
Tandis que la Miata originelle s'inspirait ouvertement du dessin de la Lotus Elan première du nom, la FL quand à elle se veut plus moderne. En changeant, elle a pris du volume et la principale modification par rapport à la première mouture se situe dans la perte de ses phares escamotables. Avec l'arrivée de la FL, la ligne se veut plus agressive tout en restant très proche de la MK2. La poupe a gagné un petit béquet intégré, les bas de caisse sont plus travaillés afin de rendre le profil plus fluide, enfin c'est la proue qui change le plus par rapport au modèle qu'elle remplace. En effet les phares sont affinés par une rainure qui en prolonge la courbe vers l'avant, contribuant ainsi à dynamiser le " regard " de l'auto. En parallèle la bouche d'aération abandonne ses rondeurs pour un dessin trapézoïdal plus agressif. Au final si l'aspect extérieur ne se différentie pas énormément du modèle MK2 précédent il en résulte une ligne toute de même plus " virile " et la vague impression que la " bête " est plus méchante que jamais. Ceci dit la Mx5 n'a jamais eu la prétention de tout sacrifier au sport et au final son nouveau look lui confère un air de Jaguar XK8 en miniature, ce qui correspond finalement assez bien à son tempérament.

HABITACLE
A l'intérieur le changement principal concerne la forme des sièges avec appuie-tête intégré, pour le reste pas de grands changements par rapport à la MK2 précédente. La position de conduite est toujours bonne, bien que le volant soit positionné un peu trop bas pour les grands gabarits. Les sièges, confortables, assurent un maintien correct sur route et dans la majorité des cas d'utilisation. Le tableau de bord enfin dont les compteurs à fonds blancs sont bien lisibles souffre de l'absence d'un manomètre de pression et d'un thermomètre pour l'huile. De même sur les premiers millésimes un voyant de réserve d'essence aurait été bienvenu pour éviter de se retrouver à sec sans avertissement, cas de figure qui est toujours plus humiliant au volant d'une voiture sportive que de n'importe quel autre type de véhicule : les passants prenant un malin plaisir à se gausser du malheur du " Playboy " en détresse. Assis au raz du sol (tout étant relatif, on est loin d'une Caterham super 7 tout de même) on a immédiatement la sensation d'être dans une voiture dédiée au plaisir. Le long capot agrémenté d'un bossage central contribue à mettre dans l'ambiance sportive le conducteur. Le " joystick " de changement de vitesse tombe bien sous la main alors que le tunnel de transmission, s'il interdit tout rapprochement avec une éventuelle passagère, permet de reposer son bras droit sur les longs trajets. A propos de la passagère, il va de soi que la Mx5 ne saura en aucun cas subvenir aux besoins d'espace de madame si cette dernière décide de tenir une moyenne de 3 tenues par jours sur une semaine de vacances. Cependant le coffre se fait suffisamment accueillant pour un voyage à deux à conditions de se montrer raisonnable sur les bagages…Et d'avoir atteint le grade de " maître du Tetris ". Au niveau des équipements, les multiples séries spéciales propres à chaque pays et chaque millésime prenaient souvent le pas sur la version " Elegance " de base déjà bien équipée avec l'ABS, les vitres électriques, la direction assistée, deux airbags…Au gré de ces versions finalement pas si spéciales l'équipement était régulièrement agrémenté d'options chères sur la version Elegance : intérieur cuir, systèmes audio de qualité, sièges chauffant, roues de 16 pouces (au lieu de 15 pouces), roll-bars à but uniquement esthétique. Jamais par contre la capote électrique ne fut au programme. Il faut avouer que la cinématique de base est très bien conçue, au point qu'avec un peu de force et d'habitude il devient facile de remettre le toit souple en place d'une main sans même quitter son siège. Allez, osons le dire : cela procure toujours un plaisir espiègle de taquiner les possesseurs de cabriolets plus luxueux en effectuant quatre fois la manœuvre ouverture-fermeture manuellement dans le temps qu'il faut à leur lourde mécanique pour ne changer qu'une fois de configuration. Revenons aux choses sérieuses pour remarquer tout de même qu'aucune option n'est jamais venue améliorer le sort des passagers soumis aux caprices du vent une fois décapoté, le petit coupe-vent de série en plastique s'avérait relativement peu efficace (mais tout de même pas complètement inutile), rançon de sa belle discrétion esthétique. Fait étrange, alors que le modèle a légèrement grandit au cours de son existence, il y a moins de place dans la FL que dans la Mk1. La faute au confort amélioré et aux divers équipements de sécurité rajoutés en 12 ans d'évolution automobile.

MOTEUR
La version 1800 était jusqu'à l'arrivée de la nouvelle Mx5 (MK3 ou NC pour les puristes) la plus performante du catalogue. Avec ses 145 ch. perchés à 7000 trs/min et ses 168 Nm à 4500 trs/min, le moteur demande à être mené à la cravache pour restituer un minimum de sensations. Sans être anémique à bas régime, il faut bien avouer que les reprises ne sont pas sont point fort. Avec le kilomètre départ arrêté abattu en 29,7 secondes, la mx5 1800 se situe dans la moyenne des véhicules à tendance sportive, cependant sa bonne motricité (merci la propulsion) gomme en grande partie l'impression d'arrachement que l'on peut avoir avec une Gti de puissance équivalente. Ceci dit a l'usage on s'aperçoit que ce caractère moteur se marie bien avec la philosophie général de l'auto. En effet il permet d'enrouler en toute tranquillité en mode " balade ", sans bruit assourdissant, sans nervosité, tandis que la recherche de la puissance à haut régime participe au plaisir de pousser la voiture dans ses retranchements. C'est dans ce type d'utilisation que le caractère un peu pointu du moteur peut s'exprimer, ce dernier commençant à prendre vie réellement entre 4500 et 7000 trs/min. Le 0-100 Km/h s'avale alors en 8,5 secondes ce qui, sans être réellement exceptionnel reste assez grisant, surtout dans un véhicule relativement bas et soumis aux courants d'air. La boite 5 rapports bien étagée permet d'exploiter naturellement la mécanique et son minuscule levier bien guidé fait de chaque changement de rapport un jeu. C'est d'ailleurs de ce binôme joystick - caractère pointu du moteur que l'on tire le plus grand plaisir de la mécanique de l'auto. Les petites routes tournicotant devenant vite prétexte à des changements de rapports toujours amusants. Au final, si le moteur ne gâche pas le plaisir de l'auto il faut tout de même avouer que ce n'est pas pour son caractère que l'on choisira la Mx5. Si la version 1800 bénéficie de performances honnêtes, elle ne brille malgré tout pas par son charme mécanique qui n'est finalement sauvé que par la commande de boite très ludique.

CHASSIS
Les cabriolets ne bénéficient pas par essence d'une rigidité comparable à celle d'un coupé. Ce qui, dans le cas d'un véhicule sportif peut paraître rédhibitoire. Cependant dans le cas de la Mx5 cet inconvénient reste minime du fait que la voiture a dès son origine été conçue comme un cabriolet. Il ne s'agit pas d'une berline ou d'un coupé " décapsulé " pour l'occasion mais bien d'un modèle dont l'absence de toit était une donnée de base lors de la conception. Ainsi la rigidité structurelle de la caisse est plus qu'acceptable dans l'absolu (et excellente pour un cabriolet), les grincements de tableau de bord ou baie de pare-brise restant inexistants après de nombreux kilomètres et une utilisation parfois intensive. Cependant il est un fait que le châssis reste tout de même assez souple, cela apparaît évident lorsque l'on roule avec le hard-top (option catalogue chèrement facturée) qui tend à rigidifier l'ensemble. Quoi qu'il en soit, l'ensemble reste extrêmement sain en toutes occasions. La motricité apportée à la fois par l'architecture classique moteur avant-propulsion et la relativement faible puissance permet d'enfoncer la pédale de droite en toute tranquillité. Tout du moins sur le sec en ligne droite. Sur le mouillé il en va autrement. La voiture devient très vite joueuse et il faut anticiper les dérobades du train arrière lors des sorties de courbes. Pour le conducteur lambda habitué aux tractions sous-vireuses ce comportement peut paraître vicieux et même dangereux, cependant avec un peu de prudence (c'est à dire à condition de ne ré-accélérer qu'une fois les roues bien droites) il n'y a plus de soucis. Et même, l'habitude aidant on en vient a apprécier ce caractère joueur qui permet de provoquer de jolies glissades à vitesse réduite. Bien entendu se prendre pour Toïvonen dans les grandes courbes sur route ouverte n'est pas recommandé (et pas bien du tout espèce de vilain garnement) et c'est là que la polyvalence de la Mx5 prend tout son sens : elle peut aller s'égayer sur circuit ! Et voilà donc ce qui reste peut-être le principal attrait de la mx5 : elle est aussi à l'aise sur les routes campagnardes en mode promenade avec madame à côté qui profite du paysage qu'en mode dynamique, toujours sur route ouverte et finalement qu'en mode grosse attaque sur circuit fermé. Certes cette polyvalence se paye par des aptitudes à la piste limitées par une prise de roulis importante et des pneus d'origine (Bridgestone Turanza) totalement inadaptés mais il suffit d'une monte mieux adaptée pour que la voiture devienne un véritable jouet dont on a envie d'abuser jusqu'à plus soif. Dans le serré la Mx5 enroule avec une certaine neutralité tendant vers le sous-virage mais peut à la demande d'un simple lever de pied se mettre à survirer progressivement, il suffit alors de remettre un peu de gaz pour retrouver la neutralité facile et sortir de la courbe sans arrière pensée. Dans le rapide il en va de même, le sous-virage léger permettant de rentrer en tout quiétude dans la courbe si on veut garder une bonne marge de sécurité. Il suffit cependant de jeter un peu brutalement la voiture lors de l'inscription pour provoquer un beau travers qui se rattrape une fois de plus avec une relative facilité. Pour ce qui est de tenir une dérive sur la distance on repassera par contre, le manque de puissance étant pour ce genre de figures un handicap insurmontable. Ainsi la petite voiture rigolote se transforme sur la piste en une véritable voiture de sport capable d'en remontrer à de plus huppées qu'elle. Et ce d'autant plus qu'au fil des tours les performances restent constantes. Même les freins, souvent la bête noire de la voiture de sport " civile " sur circuit remplissent leur rôle correctement et sans faiblir. Certes leur efficacité ne vaut pas celle d'une Porsche mais il n'y a véritablement pas de quoi s'en plaindre, surtout lorsqu'elle répond encore présent au bout d'une quinzaine ou une vingtaine de tours menés tambour battant.


:: CONCLUSION
En résumé, la vie en Mazda MX-5 est ce que l'on veut bien en faire. Aussi à l'aise en ville qu'à la campagne ou encore sur circuit, la NB FL 1800 s'adapte à toutes vos envies en distillant à chaque instant la magie des roadsters anglais, avec de surcroît la tranquillité d'esprit propres aux création du pays du soleil levant, à savoir une fiabilité sans faille et une qualité de construction durable. Relativement courante (la Miata ayant détrôné la MG B au titre de roadster le plus vendu au monde), pas trop démonstrative esthétiquement, vivre la Mx5 au quotidien n'est pas un sacerdoce, même si la fragilité relative des cabriolets face aux vandales oblige à prendre quelques précautions au moment de garer la belle...
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